Thursday, June 29, 2006

Tunisian Berber

Lameen Souag of Jabal al-Lughat has turned up an interesting link about the Tunisian variety of Berber .

An outline of the Shilha (Berber) vernacular of Douiret (Southern Tunisia) is a complete Ph.D thesis online.

The Tunisian variety of Berber is very close to Tashawit. I took a quick look at the link and I believe it is worth linking. So check it out, have a quick read and see if you can recognize any words. See especially Appendices where you will find stories, proverbs, riddles and vocabulary.

Happy reading!

Wednesday, June 28, 2006

Introduction au conte chawi

This article first appeared in chawinet.

Introduction au conte chawi

By Muhend Meziani

Certaines familles de paysans éleveurs de l’Aurès quittent les campagnes après que le labour de la terre ait pris fin et que la neige fait son apparition sur les sommets. Elles fuient le climat sec qui devient de plus en plus froid et entament leur transhumance en quête du pâturage et de la chaleur. C’est ainsi que ces dernières se retrouvent à l’orée du désert où elles passent l’hiver. A cette période de l’année, les nuits deviennent de plus en plus longues. C’est pour cela qu’elles organisent des soirées durant lesquelles elles se rassemblent pour écouter de nouveaux récits reflétant leurs soucis et leurs espoirs.

Chez les Chawis, la transmission de l’expérience humaine se fait de bouche à oreille comme dans les autres sociétés à littérature orale. Plusieurs de ces formes littéraires se conjuguent pour assurer cette fonction. Le conte est l’une de ces formes efficaces qui se transmet d’une génération à une autre sans qu’il ait besoin d'être écrit. Petits et grands attendent avec impatience ces nuits hivernales qui refusent de tomber dans l’oubli. Elles servent de point de liaison entre un passé plus au moins connu et un présent chargé d’espoir de prémices des lendemains qui chantent. Ils se dépêchent donc, pour être au rendez-vous des aïeux et jouir d’agréables moments qu’ils passent autour des conteurs qui ouvrent grande les portes à un univers où les rôles hommes/femmes s’inversent et où les secrets les plus protégés de cette société se dévoilent.

Les contes sont destinés à deux types d’individus: les enfants et les adultes. Les contes pour enfants ont lieu dans la pièce commune.La soirée commence généralement au moment où le père s’enveloppe dans son burnous et la mère prend place derrière le métier à tisser. On aperçoit sa silhouette à travers d’innombrables files et entre deux ensouples horizontalement placées. Alors que la grand-mère rassemble ses petits-enfants autour d’elle afin de permettre à sa belle fille de travailler tranquillement. C’est à partir de ce moment que les enfants prient leur grand-mère de leur dire un conte. Celle-ci se fait prier avant de répondre à leur demande.

Dès qu’elle prononce la formule immuable d’ouverture1 , les enfants se taisent et écoutent attentivement. Ils se voient eux-mêmes acteurs en s’identifiant au héros.Tristes et envahis par une angoisse lorsque le héros tombe entre les mains de l’ogresse. Joyeux quand Êli izerzer échappe à la mort et Dbira saine et sauve avec ses deux garçons et le roi décide de punir les femmes méchantes. Comme à l’ouverture, la conte chawi se termine aussi par une formule immuable de la clôture2 . L’enfant retrouve enfin l’espoir perdu, Nanna3 encore un autre.

Le conte pour adultes est dit chez une famille ayant une maison spacieuse pour permettre aux autres familles voisines, amies et proches de former le temps d’une nuit une seule et grande famille. Elles se retrouvent exceptionnellement dans d’autres familles où un événement inattendu est survenu : naissance, maladie ou décès.

La soirée qui réunit plusieurs familles prend un aspect de fête. C’est aussi un certain nombre de préparatifs sont nécessaires. La mère se hâte pour terminer sa besogne afin de pouvoir étendre de très larges nattes par terre et accueillir les veilleurs. L’ambiance change de ton et de rythme et prend une autre dimension. Le nombre de personnes augmente, les voix et les cris des enfants se mêlent et se multiplient créant ainsi une superbe ambiance.

Les hommes comme les femmes échangent quelques propos et entament des discussions de divers ordres. Les femmes se communiquent les soucis du quotidien et les dernières nouvelles des proches. Une fois que toutes les familles ayant l’habitude d’être présentes à la veillée sont arrivées, un plat de dattes est servi. L’assistance commence à manger et à discuter. C’est à cet instant que la soirée commence, elle ne se déclenche jamais seule mais très souvent par une femme connue de son audace. Une petite introduction faisant allusion au silence et à la discipline suffit pour que l’ouverture soit annoncée. Tous les regards sont dirigés vers la conteuse habituelle. Toute l’assistance l’attend. “ Je ne sais quoi raconter, leur dit elle, ma vie même est un conte”. En prononçant la formule immuable d’ouverture et un silence total s’installe. Chacun suit attentivement les aventures des héros.

Dans un premier temps, la conteuse raconte des contes relativement courts, dont les personnages sont de deux natures: humaine et animale. La thématique est très variée: on trouve de la ruse, de la sagesse, de la logique etc... Ces contes sont probablement destinés exclusivement aux enfants dans un but éducatif. Graduellement, les contes deviennent de plus en plus longs et les intrigues se complexifient davantage. Les enfants n’arrivent pas à suivre et plongent dans leur propre monde jusqu’à ce qu’ils s’endorment.

La conteuse marque une pause de quelques minutes afin de reprendre son souffle. Elle se prépare à aborder la deuxième étape de la veillée. Pendant ce temps de pause les mamans enlèvent leurs enfants pour laisser de la place aux adultes. Ils se mettent autour du grand feu, femmes et hommes confondus.

Une fois que chacun ait une place autour du feu, la conteuse élève la voix et l’assistance se tait. Elle commence à séduire et à fasciner tout le monde par un nouveau conte. Certains découvrent pour la première fois les aventures d’un fils du roi au pays de “Lweqwaq”4 ou d’une femme colombe fille du roi des esprits. L’amour et la haine se conjuguent, conscience et inconscience s’affrontent dans un monde où l’impossible n’a point de place. Tout se réalise, il suffit de prendre l’initiative. Avec un tapis on peut parcourir le monde et avec une même clé on peut ouvrir toutes les portes.

A travers le conte on inculque à l’enfant dès sa tendre enfance que le bien arrive souvent à vaincre le mal, le bon est récompensé et le méchant est puni. La patience et l’espoir sont deux éléments indispensables dans la vie. On le prépare en quelque sorte à affronter les problèmes que l’avenir lui réserve. On le responsabilise pour lui faire assumer ses tâches. On lui fait connaître l’amertume de l’injustice pour bien la combattre.

Chez l’adulte le conte est non seulement un moyen de distraction mais aussi une forme de sociabilisation. C’est pendant ces rencontres que les anciens liens se consolident et des nouvelles amitiés se tissent entre eux. A leur tour, ils se forment de certaines manières pour assurer la transmission de leur culture séculaire.
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1 - Cette formule d’ouverture “yeqqar awen yeqqar awen, yella wa yellan yuc anegh rèbbi ay yeh°lan” peut être traduite mot à mot ainsi: Il vous dit, il vous dit et que Dieu nous a donné du bien. Elle signifierait: je vous dirai le conte tel que je l’ai entendu et j’assume cela devant Dieu.
2 - La formule annonçant la fin du conte est la suivante: “huqqa heqsìt ur uqqin yir∂en et temzìn: le conte est fini sans que l’orge et le blé soient épuisés”.
3 - Nanna: grand-mère.
4 - Lweqwaq: c’est un royaume où on entend toutes les créatures disent weqwaq.

Tuesday, June 27, 2006

a TawardiT nu megg




Nouari Nezzar is a composer, singer and producer. He lives in Batna

Listen, song3 a TawardiT nu megg






aTawardiT nu megg

uraggulch, egg immuggan itwag

idem swigh wilegh yirzag

ul inugh yetrus itaffag

amkch mazrigh deg afrag

zaw nnem yellaf u deg iri lag

ardef deg Dar fellam yizag

ggudegh sghrem awal yisrag.


Amawal

-megg : cheek
-afrag : courtyard
-zaw : hair
-ul : heart
-iri : neck
-ardef : a type of jewellery
-Dar : foot
-ul inugh yetrus itaffag : my heart is beating
-yirzag : bitter
-awal : word
-yizag : heavy
-uraggulch : don't run away

Friday, June 23, 2006

L’histoire, les Aurès et les hommes

L’histoire, les Aurès et les hommes

By Mohamed Nadhir SEBAA

In addition to his position as the director of the cultural center of Batna, Mr. Sebaa is a writer and researcher . His areas of interests are Tashawit, Shawi oral tradition,poetry and history. He is a frequent guest of Latti3ad n Tshawit.



The paper is a mixed bag of subjects : history, geography, ethnography, poetry and oral tradition. Please note the lovely poetic pieces.

Happy reading, s lehna!

Monday, June 19, 2006

mani achmafegh

Mani achmafegh deals with one of Massinissa's favored subjects, love. Indeed Massinissa is the king nu chehal. Mani achmafegh is about love gone wrong.

Artist : Massinissa

Song : mani achmafegh

Awalen/lyrics

wa yellan serfigheT TamaddiT n lakhmis
igharsichemd nnigh ud yussich
yewwid awalen mugguen n tnazriT
twakTben s wuregh n tfukeT n tmaddiT
mani achmafegh
manhu achemyezrin
khsegh achmezregh
manhu ed seqsigh
u3ad ma Tasslid
TammuTed nnigh Tallid
ghaDiney ussen inin yellen s3addighihen
amk uleghrich nu mukan egg ul nnem
TaDsa yellen Dsigh Twalla d-imattawen
makcha hadess3adigh ussen inaggura
inaya metta Taslid
Tuguired u ghri ur Twallid
jar n yiD d wass Tattud manhu Tallid
u3ad ma Taslid
TammuTed nnigh Tallid


Where are you?

I sent you a messenger thursday afternoon
I am wondering if he reached you
He was carrying words of wisdom
Inscribed from the rays of afternoon sunshine

Where are you ?
Who has seen you
I would like to see you
Whom should I ask
Reply if you hear me
Are you dead or alive

I mourn those days spent
Deprived from your love
My laughter turned into tears
How will I spend my last days

Tell me what did you hear
you left me and never came back
What caused the sudden change
Reply if you hear me
Are you alive or dead

Saturday, June 17, 2006

Contes berbères chaouis de l'Aurès : extraits

Title : Contes berbères chaouis de l’Aurès, d’après Gustave Mercier
Authors :Mena Lafkioui et Daniela Merolla

Publisher : Köln : Rüdiger Köppe, 2002

21 Shawi narratives (with French translations), based on Gustave Mercier’s "Les Chaouia de l'Aurès" (1896) and "Cinq textes berbères en dialecte chaouia" (1900).



Read : extraits

Thursday, June 15, 2006

A yelli semHay

A yelli semHay is a heartfelt sad song. In it, a father is pleading with his daughter for forgiveness. Forgiveness for the mistakes he made. Forgivness for not being there. The song deals with themes such as parenthood, exile, redemption and life in general.

Album : Hamid BELBECHE & Selma
Song #2
Edition Saint Crepain




a yelli semHay


yemmas TammuT, babas iroH ibeddal ajarTil
il a yemma il il a yemma il, f lHal ugujil
il a yemma il f adrari egg roHen
chahlegh TameddureT a yemma Tawway
Tas3addey labHor TroH u Tajjey
a yelli semHay...semHay a yelli
a yelli semHay zman ighurray
ggujlegh d-ameziane iggujel itqammaD
yemgher seg ul
udem nness n lamHayen, ikhf nness n lahwayen
u disergueych, iteffer deg ul
akhammem isefney, ametta iggudey
fellam a yelli fellam a yelli



Amawal
-TammuT(netteT) : she died
-babas : her father
-ajarTil : mat
-il : cry
-agujil : orphan
-TameddureT: life
-Tawway : took me
-Tajjey : left me
-udem : face
-ikhf : head/mind
-u disergueych : does not show. He does not express his feelings.
-iteffer : holds(his feelings)
-ametta : a tear
-ametta iggudey : I cannot cry.

Monday, June 12, 2006

lawa lawa

Latti3ad n Tshawit played the song lawa lawa. What a gem!

Djemaï Maadjoudj aka Djimi is from N'gaous. Check him out!

I just managed to write down some lyrics , so let me know if you know the rest of the song.


Listen, esghed song2





lawa lawa


lawa awal d-waya

amattaw zrighiT wa wal slighiT

metta haminig, lawa lawa rajay

qqarighem raja

lawa lawa lawa raja

lawa rajay achehal d-waya

wallah wallah ma zine senth

deg ul inu amminne am TamenT

machi qqaragh Tay Tyyif f thaya

nnigh Teghf ruzzigh machi tayya

qqarigham jjulagh

s Rabbi dayanne jullagh fellam

chem ad yilin d- lal n wakham



Love will endure

Endure and hold on
I saw the tears and I heard the call
All I can say is hold on and wait for me
I am begging of you to wait for me
Endure and hold on
Hold on, wait for me, this is love
You are one of a kind
Your sweetness fills my heart
I am not just being picky
I have yet to meet anyone like you
I give you my word
God is my witness
You will be my wife


Sunday, June 11, 2006

Textes berbères de l'Aurès (Parler des Aït Frah)


Author : André BASSET

Title : Textes berbères de l'Aurès (Parler des Aït Frah)

Paris : Librairie d'Amérique et d'Orient, 1961.




TABLE OF CONTENTS
Introduction de Charles Pellat.
La maison. — Les objets de la maison [le mobilier] — La mouture et les moulins — La laine et les métiers à tisser — Préparation de [la laine destinée au] métier à tisser. — Le montage du métier à tisser — Le travail de la femme — La cuisine. — Les différentes sortes de cuisine(s) — Les iuzan, l'amlu, etc — Le lait — Le barattage et le beurre — Le travail de la poterie — La cuisson [des poteries] — Le travail des hommes dans l'Aurès — Le labourage — Les labours en [terrain] irrigable — Le dépiquage. — Le dépiquage et I'emmagasinage — La petite et la grande charrue — Les labours en terrain non irrigué — La culture en terrain non irrigué. — Les jardins — les olives — le broyage des olives et le moulin à huile — le moulin à huile — les figues — les figues et les abricots — Les figues sèches et les dattes — Les palmiers et les dattes — La plantation des jardins — Le partage de l'eau — Le colportage. — Le bétail. — La garde des troupeaux et les bergers — Les métiers. — La famille — La femme enceinte — Le nouveau-né — La circoncision — Les enfants — Les grands enfants et le jeu — Saute mouton et mheddebab — lrelamat et mm-sabea. — Le jeu des fillettes — Le mariage. — Les noces — L'imusan — La répudiation — La santé — Les maladies. — Blessures et piqûres. — La mort. — Un village parmi les villages de l'Aurès — Le jeu de la boule — Ayanza abarza — L'assemblée — L'Islam — Dans l'assemblée - Mohand ou Ali est mort - Conversation des femmes entre elles - Les enfants de Mohand ou Ali - Le partage des Aït Mohand - Mouhand ou Mohand reste seul - La lettre (venant) de leur frère - La dispute chez les Aït Mohand — Les Aït Hmed Azouggouagh — La mosquée des Aït Abdelkrim — Après le partage des Aït Mohand — Sur le pèlerinage — Grand-mère Tazeroualt — D'une fête à l'autre : Ce jour-là chez les Aït Frah — Mohand ou Ali — Mohand ou Ali va irriguer — Mohand ou Ali auprès des gens de la mesure d'eau.

Thursday, June 8, 2006

ACEHAL : A love poem

First appeared in chawinet/forum :

Voilà un poème de notre Ami le jeune poète Djamel Chamlal ,


ACEHAL


Hanes ahcawit'
Matta yazrig' matta
Chahleg' felles netta
Ah awma chawi

Yanes u chawi
Ul yussid rajet'
Chahleg' felles nettat'
Ah aweltma ahchawit'

Hanes ahcawit'
Cek d'uma w'axssexc
Ul d'azedaye wassnexc
Bab u yis aberkane
Chahlen dis ahssed'nane
Ah awma chawi

Yanes u chawi
Essalef d'awrag' d'awrag
Ul hafzit' am ussalg'eg'
Fuk umam yatweg'
Manis ihug'id' ad'yeg'
Ah aweltma ahchawit'

Hanes ahcawit'
Ma yaxssaye uma uyaxssaye
Awal ucirak't uhassnid'aye
Ucatajig' ma hajit'aye
Amis u chawi hanrid'aye
Ah awma chawi

Yanes u chawi
Utajig' weltma utajig'
Cem hazrid' netc zrig'
Ajuleg' su zur umazigh
Uyadjul umatta yilig'
Ah aweltma ahchawit'

Hanes ahcawit'
Habit' syi azyane d wazyen
Adyud'ane dineg' harzen
Xssen ag' nabd'ane wa'g narzane
Sug chehal neg' ssg'ine u zenzen
Ah awma chawi

Yanes u chawi
Hazdit' a3law di el hassi
Hazdit s uzaw u sad'
Netc u'g affer afussi
Cem u'g affer azelmad'
Ah aweltma ahchawit'

Hanes ahcawit'
Netc u'g affer azelmad'
El barrud' fella yazzed'
Ayay xatemt d'ug d'ad'
Hawit'aye el hal ucit'g'ad'
Ah awma chawi

Yanes u chawi
Acmawig' netc acmawig'
Si tamzi netc d'ime trajig'
Kem n yid'ane fellam ayilig'
Azenzeg' aguel wacmawig'
Ah aweltma ahchawit'
Amawal
-acehal : love
-matta : what
-netta : he
-nettat' : she
-cek : you
-axssexc : I want you
-assnexc : I know you
-yis : horse
-aberkane : black
-ahssed'nane : ladies
-awrag : yellow
-ussalg'eg' : gum
-yatweg' : doomed
-affer : wing
-afussi : right
-azelmad' : left
-d'ad' : finger
-netc : I
-acmawig' : I will take you/marry you
-aguel :livestock
-si tamzi : since childhood
-zur/azwar : root
-zaw : hair



PS : Thanks to Saliha, now you can listen to the poem.
Thanks i yellis n warris!



Acehal "L'amour".
Uploaded by Yellis-n-Arris

Wednesday, June 7, 2006

Maghef

maghef*

maghef a yuden ittawin churant d-amatta
maghef a yuden
maghef a yuden ul si nazgam ighatta
maghef a yuden
maghef a yuden hamgharaT hattu azetta
maghef a yuden
maghef a yuden iTri itband yuta
mghef a yuden
hamaddurT hanbaddel
Lakhyar Takkess akhalkhal


Amawal

-maghef : why

-ittawin : eyes

-iTri : star

-uden : people

-hattu : Forgot

- azetta : weaving

-hamaddurT : life

-hamgharaT : old lady

-churant : full(eyes)

-amatta : tear



*Album Sabri Ahcene, from the region of Oum el Bouaghi.
1-Thahouth
2-Baya
3-anebdu
4-Laloum Aliya
5-Yemma
6-Maghef

Edition El Farabi.

Sunday, June 4, 2006

assa ad ya3mar wakham : A shawi wedding

I heard a couple of songs by Les Fideles, from the region of Arris. They are very good. What distinguishes them from the other bands is their willingness to experiment. For example, in assa ad ya3mar wakham, they mix it up with rap. Yep, you heard it right, shawi rap. And it is very good. Check them out!


assa ad ya3mar wakham describes a shawi wedding. I heard it on the radio and I managed to get most the lyrics. Let me know if the song is featured in any shawi site.



assa ad ya3mar wakham

assa ad ya3mar wakham

assa ad awin hasliT

habha yellis n yuden

ah yellis n Tmazight

assa ad ya3mar wakham

assa ad awin hasliT

habha yellis n yuden

ah yellis n Tshawit

amaqyas d khalkhal deg Dar

lHanni deg fuss itchawar

asli s wa3law amallal

lbarod fellass isawl

iraHaban tghannan

Dar gher Dar msaman

hazha yemmes n wasli

ad htallab di Rabbi

ad yuch lehna i memmi

akham ad ye3mar si drari.

A Wedding celebration

Today is the wedding day
The bride is arriving today
Oh how beautiful the good girl...
The daughter of Tamazight
Today is the wedding day
The bride is arriving today
Oh how beautiful the good girl...
The daughter of Tashawit
She is wearing her amaqyass and akhalkhal
She is waving her hennaed-hand
The groom is in his white burnous
He is honored on this day
iraHaban are singing...
Side by side dancing
The mother of the groom is overjoyed
She prays to God...
To bless her son
And to give him many kids




Amawal

-ad ya3ar wakham : An expression which means "to get married; settle down".

-hasliT/Taslit : Bride

-asli : groom

-amallal : White

-a3law : Burnous

-adrari
: kids

-amaqyas : bracelet

-akhalkhal : Anklet


Thursday, June 1, 2006

Inzan nnen : Proverbial wisdom

Some proverbial wisdom , courtesy of Latti3ad n Tshawit:

-am tmattuT n warbib
Like a stepson's wife.

-am maqbor yetwattun
It is like a forgotten grave.

-am luSayeT nu nemmiti fi manness

It is like a dead man's promise.

-am iraqsen deg sallass
It is like dancing in the dark.

-am wa ichaTen di Tallast s TaghriT
Like beating up darkness with a stick.

-am yuzuzran deg 3ajjaj
It is like sorting(barley and wheat)during a thunder storm.

-am itafZan di lmarq
It is like chewing sauce/water.

Amawal/ Dictionary

TamattuT : Woman

arbib : Stepson

aqbor : Grave

nemmiti : Dead person

sallass/Tallast : Darkness

TaghriT : Stick

izzuzer : To sort

© 2006-2012 Awal_nu_Shawi